Mon ostéopathie
L’ostéopathie entre dans le cadre des thérapies manuelles. C’est une « médecine douce » ou « médecine alternative ». Son champs d’application est très vaste (CF les différents champs d’applications).
L’ostéopathie est née au 19ème siècle aux Etats-Unis. C’est donc une « médecine » très récente à l’échelle de l’humanité. Les pères fondateurs et en particulier Andrew Taylor Still (https://fr.wikipedia.org/wiki/Andrew_Taylor_Still) voit et imagine d’autres possibilités, différentes à celle que lui offre la médecine traditionnelle. Il pense profondément que le corps dispose de l’énergie et de tous les « fluides » nécessaires en lui pour son auto-guérison. L’ostéopathe se voit alors comme activateur ou catalyseur de la santé. Sa pensée doit être corrélée au contexte médical de l’époque. Elle est presque une philosophie à part entière qui s’intéresse à l’Homme dans sa globalité.
Le soin par les mains 
La grande particularité de cette dernière est que l’ostéopathe agit avec ses mains et uniquement avec elles pour traiter les patients. Les mains de l’ostéopathe sont donc son interface, son outil de travail. Le contact de l’une d’elle avec la peau du patient est un élément primordial de la consultation. Par elles, il effectuera des tests à visé articulaire (pour répertorier et classer les articulations qui auraient une diminution d’amplitude). Toutes les articulations du corps pourront alors être testées.
Il pourra également les appliquer sur toute autre partie du corps, afin « d’écouter » les tissus. Cette expression est bien sur un abus de langage. Par écouter, on entend « ressentir ». Ressentir les tissus et les différentes attractions tissulaires. Les zones où les tensions sont présentes avec plus ou moins de forces. Une structure sous tension représentant toujours une gêne fonctionnelle importante pour l’organisme, l’ostéopathe s’emploie donc à en trouver la cause pour soulager le patient. C’est un point clé de l’approche ostéopathique.
L’ostéopathe « traitera » la zone sous tension si il pense que c’est la zone à l’origine du problème mais il pourra également décider de traiter une zone à distance de la zone douloureuse. Cette zone traitée sera appelée problème primaire. En expliquant au préalable au patient le lien anatomique ou neurophysiologique entre les deux structures.
L’ostéopathie ne s’intéresse donc pas simplement à un symptôme ou à une maladie, mais considère le patient comme un tout devant être appréhendé dans son ensemble, sa globalité.
L’art ostéopathique vise, via le diagnostique de l’ostéopathe et à ses techniques manuelles adaptées, à traiter les problèmes fonctionnels, à rétablir et préserver l’état de santé, ainsi qu’à prévenir l’apparition d’un symptôme concordant à un trouble spécifique.
Elle ne peut engendrer la guérison de maladie dites « graves » mais peut accompagner au mieux les conséquences de ces pathologies (la douleur, ou les effets secondaires engendrer par des médicaments par exemple).
Les champs d’application de l’ostéopathie
L’ostéopathie est une médecine évolutive, qui s’adapte en fonction de chaque patient (femme enceinte, nourrisson, enfant, adolescent, adulte, sénior, sportif).
Système musculo-squelettique :
Entorses, tendinites, douleurs articulaires, pubalgies, cervicalgies, torticolis, dorsalgies, lombalgies, lumbagos, costalgies, douleurs coccygiennes, douleurs liées au stress, toute douleur à la suite d’un traumatisme important (sportif, accident de la circulation), etc.
système neurologique :
Sciatiques, cruralgies, névralgies cervico-brachiales, névralgies faciales, névralgie d’Arnold, neuropathies diverses, etc.
système digestif & neurovégétatif :
Constipation, colopathie, douleurs digestives, stress, angoisse, anxiété, états dépressifs, spasmophilie, irritabilité, troubles du sommeil, etc.
système curculatoire :
Troubles circulatoires des membres inférieurs et supérieurs, congestions veineuses, hémorroïdes, oedèmes, suivi après chirurgie cardio-vasculaire, etc.
système gynéco-urinaire :
Suivi de grossesse, syndrome post-partum, énurésie, incontinence, cystite, troubles de la ménopause, douleurs fonctionnelles du petit bassin, dyspareunie (douleurs pendant les rapports sexuels), prostatite, etc.
système ORL et pulmonaire :
Rhinites, sinusites chroniques, asthme, déséquilibres, vertiges, céphalées (maux de tête), migraines, acouphènes, troubles de la déglutition, etc.
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